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14 août 2025

Pourquoi l’État français a (encore) augmenté ses réserves de change en juillet ?

Petite info passée sous les radars début août, mais qui mérite un peu d’attention : la France a boosté ses réserves de change en juillet. Un bon +8,3 milliards d’euros dans les caisses de l’État, selon les chiffres publiés par la Banque de France.

Alors oui, c’est technique, mais derrière les lignes comptables, il y a des signaux intéressants pour nous — entrepreneurs, profils orientés projets, ou juste passionnés d’économie réelle.

Mais au fait, c’est quoi les réserves de change ?

C’est un peu le matelas de sécurité de l’État. On parle d’avoirs en or, en devises étrangères (dollars, yens, etc.), et de créances auprès du FMI. L’objectif ? Pouvoir intervenir en cas de crise monétaire, stabiliser la valeur de l’euro, ou tout simplement assurer la crédibilité financière du pays.

En juillet 2025, les réserves sont montées à 303 milliards d’euros, contre 294 milliards en juin. Rien de révolutionnaire en soi, mais quand on regarde dans le détail...

Spoiler : l’or fait la perf'

L’essentiel de la hausse vient de l’or. La France détient environ 226 milliards d’euros en or, et ce poste a pris près de 7 milliards d’euros en un mois. Ce n’est pas parce qu’on en a acheté plus — c’est la valorisation, liée à la hausse des cours.

En clair : l’or reste une valeur refuge, et ça se confirme encore en 2025. Pour celles et ceux qui pilotent des projets digitaux ou montent des ventures, c’est un petit signal de prudence des marchés à ne pas négliger.

Les devises et le FMI : toujours présents

Côté devises étrangères, on est à 31,4 milliards, en progression aussi (+931 M€). Rien d’énorme, mais suffisant pour montrer que la diversification reste stratégique. Quant aux créances sur le FMI, elles progressent légèrement à 38,8 milliards.

Encore une fois, ce sont des mouvements techniques, mais qui témoignent d’une gestion active des actifs financiers publics, un truc dont on pourrait s’inspirer côté business : piloter, réévaluer, réallouer.

Ce que j’en retiens en tant que chef de projet digital

À mon niveau, je vois ça comme une leçon de gestion des risques. Même l’État, avec ses milliards et ses outils, reste attentif à l’évolution des marchés, réévalue ses positions et se prépare à des coups durs.

Dans le monde des projets digitaux, c’est exactement ce qu’on doit faire aussi : surveiller ses indicateurs, diversifier ses leviers, ne pas parier tout sur un seul canal ou un seul client.

Et surtout, garder un peu de “réserve” pour absorber les imprévus.

À suivre...

La prochaine publication de ce type nous dira si on est dans une vraie tendance de sécurisation ou juste dans une série d’ajustements ponctuels. En attendant, ces chiffres rappellent que même les grandes structures ajustent leur stratégie en fonction du contexte économique. C’est un mindset qu’on peut tous adopter.

Parlons

de

vos

projets

digitaux

et de

vos

enjeux

financiers

majeurs.

Parlons

de

vos

projets

digitaux

et de

vos

enjeux

financiers

majeurs.